Appréhender la nature aujourd’hui, c’est par exemple se confronter à une multitude de phénomènes sonores dont la densité et la diversité peuvent faire l’objet d’une approche à la fois naturaliste, contemplative, mais aussi artistique, musicale.
C’est exactement au confluent de ces différentes approches que se situe le travail de Marc Namblard.
Si son activité d’audio-naturaliste est nécessairement solitaire (pour l’approche des animaux mais aussi et surtout pour minimiser les intrusions sonores indésirables), Marc se passionne aussi pour le partage et la transmission.
Il aime notamment concevoir, aménager des espaces d’écoute (et de détente) équipés de casques fermés, précis, équilibrés, offrant une véritable immersion dans des espaces sonores. Les créations qu’ils diffusent impressionnent par la présence très réaliste des éléments (le vent, la pluie, la neige, la glace…) mais aussi dans la manière dont elles rendent proche le monde sauvage qu’on entend habituellement de loin. En faisant à ce point ressentir les mouvements et les cris des animaux, jusqu’à leurs souffles parfois, les auditeurs ont l’incroyable sensation d’entrer dans l’intimité de la nature…
Pour cette édition 2017 des sentiers de la photo, et à l’occasion de la sortie de son disque (F.Guyana – lien : http://www.gruenrekorder.de/?page_id=16085 ) Marc nous a proposé deux espaces d’immersions sonores consacrés à la forêt amazonienne…
Sentiers de la photo 2019
Marc Namblard